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Vaccins, évolution, moucheron…, un point global sur la maladie

La FCO poursuit sa course et concerne désormais près de la moitié de la France. L’arrivée de l’hiver devrait selon la DDPP(1) réduire l’activité du moucheron vecteur.

Au 12 novembre, 90 élevages français sont infectés par le virus FCO de sérotype 8, soit 17 de plus qu’au dernier point fin octobre. L’ensemble des foyers, hormis celui trouvé dans le Loiret, sont situés dans une zone de 300 à 350 km de diamètre englobant le Puy-de-Dôme, l’Allier, la Creuse, le Cantal, le Cher, l’Indre, la Loire, la Haute-Loire, la Nièvre, la Saône-et-Loire, la Corrèze et

l’Aveyron. Parmi ces foyers, 27 ont été détectés suite à la surveillance programmée, 12 par la surveillance sur des suspicions cliniques, 40 lors de tests réalisés à l’exportation ou lors de rassemblements d’animaux et 11 durant la première enquête, dans les deux kilomètres autour du premier foyer de l’Allier. Dans le Puy-de-Dôme, 20 foyers étaient identifiés au 23 novembre dont 18 ont été trouvés suite à des PCR réalisées dans le cadre des échanges.

 

La vaccination incertaine

Plus de 68 950 doses de vaccins ont été mises à disposition des éleveurs puydômois depuis le début de cette crise sanitaire. Cependant, beaucoup d’entre eux craignent des effets secondaires sur leurs animaux suite à cette injection (ou double injection pour les bovins).

D’après, Jean-Michel Masson, directeur départemental adjoint de la DDPP, les vétérinaires n’ont pour l’heure rien relevé de significatif. «Les vaccins utilisés aujourd’hui sont différents de ceux de 2008 et la situation est également différente. Lors de ce premier épisode, le vaccin a été utiliséen priorité sur des animaux déjà malades. Par conséquent, on ignore si les réactions observées sont le résultat de la vaccination ou du virus. De plus, les vaccins actuels ne sont pas composés de la même manière et ont été testés plus longuement que ceux de 2008. »

Une vaccination toujours volontaire mais elle est fortement conseillée par les différents organismes sanitaires (DDPP, GDS…). Toutefois, elle reste obligatoire pour l’export en dehors des frontières françaises. Si l’Espagne et l’Italie ont levé leurs restrictions, ce n’est pas le cas de l’Algérie et de la Turquie, mais un espoir demeure. «Du 20 décembre au 15 janvier, il y a un gros appel de bovins des pays du Maghreb car durant cette période il n’y a plus de taxe à l’importation pour 5 000 tonnes de viande. Nous pouvons espérer que ces pays lèvent ses restrictions à ce moment là pour couvrir la demande» précise Jean-Michel Masson.

 

Des moustiques sous surveillance

Concernant le développement de la maladie, son « activité devrait être ralentie avec l’arrivée des températures froides » explique Valérie Martin, chef adjoint du service production primaire, ani- maux et environnement à la DDPP du Puy-de-Dôme.

Une surveillance entomologique du territoire a été mise en place le 16 novembre dernier. Elle permettra d’établir un inventaire des espèces de Culicoïdes (moustiques NDLR), d’en établir une répartition spatiale et de déterminer les périodes d’activité et d’inactivité vectorielles. Ainsi, 49 pièges ont été installés en France continentale dont un dans le Puy-de-Dôme à Cisternes-la-Forêt, comme en 2008. Ils sont relevés toutes les semaines.

Quant à une possible résurgence de la maladie au printemps, là encore il ne s’agit que de suppositions. « Nous savons où est le moustique et qu’il se réveillera au printemps. Plus l’hiver sera froid moins l’activité sera forte au printemps. L’intensité de l’activité dépendra aussi de la sensibilité des animaux. »

 

(1) Direction départementale de la protection des populations

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