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Visite d’élevage
Une nurserie tout confort et fonctionnelle

A l’occasion des journées «bâtiment» organisées par la Chambre d’agriculture, le Gaec des Champs Plats a ouvert les portes de sa récente nurserie.

La nurserie peut accueillir jusqu’à 68 veaux. L’installation d’un distributeur automatique de lait permet aux éleveurs d’éviter la corvée des biberons.
La nurserie peut accueillir jusqu’à 68 veaux. L’installation d’un distributeur automatique de lait permet aux éleveurs d’éviter la corvée des biberons.
© Mélodie Comte

Le 5 novembre dernier, les techniciens en bâtiment de la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme ont donné rendez-vous aux éleveurs à Chaumont-le-Bourg. A l’occasion des journées «bâtiment», le Gaec des Champs Plats a ouvert les portes de sa nurserie.

Les deux associés, Jean-Luc et Dominique Bouchet, ont construit, en juin 2011, un bâtiment destiné exclusivement à l’élevage de génisses Montbéliardes. Equipé d’un distributeur automatique de lait, d’un brumisateur et de filets brise-vent, cette réalisation fonctionnelle a tout pour faciliter la vie des deux éleveurs laitiers. Ces derniers ont ainsi développé cette activité de production de génisses puisque la nurserie peut accueillir jusqu’à 68 veaux.

 

Une activité en plus

Au Gaec des Champs Plats, les éleveurs produisent 630 000 litres de lait et possèdent 100 Montbéliardes le tout sur une surface de 195 ha. En plein cœur du Livradois-Forez, les frères Bouchet réalisent également divers travaux forestiers.

Malgré tout, ils tenaient à développer l’élevage de génisses sans pour autant y consacrer plus de temps.

« Jusqu’ici, nous avons toujours élevé 4 à 6 génisses par an dans un coin de la stabulation. C’était du bricolage ! Rien n’était fonctionnel, on perdait jusqu’à 3 heures par jour à s’occuper des veaux. En 2011, mon frère et moi-même avons décidé de construire cette nurserie afin de développer l’activité et avoir un bâtiment fonctionnel » explique Jean-Luc Bouchet. Une activité qui permet aux Gaec d’obtenir un revenu supplémentaire.

Etant dans la zone AOP de la Fourme d’Ambert, les génisses se vendent facilement et jusqu’au prix de 1 600 € pièce. La nurserie leur permet, chaque année, d’élever jusqu’à 68 nouvelles génisses de 12 semaines. De cet âge jusqu’à 30 mois, elles sont placées dans un autre bâtiment puis vendues. L’année dernière, les frères Bouchet ont gardé 45 génisses pour renouveler leur troupeau.

Un bâtiment fonctionnel

Cette diversification occupe désormais une heure de leur temps dans la journée. Grâce à la nouvelle nurserie, les éleveurs ont facilité leur travail au maximum. Le bâtiment bi-pente de 13 mètres de large sur 25 mètres de long comporte 3 box paillés. Dans chaque box, ils répartissent les veaux suivant leur âge. A l’entrée, huit cases individuelles ont été placées ainsi qu’un distributeur automatique de lait (DAL). La machine délivre dans chaque box, les quantités de lait adaptées aux veaux munis de boucles électroniques. Ce mini tank maintient le lait à bonne température limitant ainsi les problèmes sanitaires.

Le bâtiment a certes été conçu pour être le plus fonctionnel possible mais aussi le plus sain. La charpente et la partie inférieure des longs-pans et les pignons sont en bois. La ventilation est assurée par un faîtage ouvert, des rideaux et des filets brise-vent enroulables. Du côté sud, l’ouverture du rideau est commandée par une sonde de température. « Le prix des filets est élevé mais aujourd’hui nous ne reviendrions pas en arrière. Ils permettent à l’air de circuler sans créer de courant d’air. Nous voyons une réelle différence puisque les veaux n’ont plus de problèmes pulmonaires» commente Jean-Luc Bouchet. L’installation d’un brumisateur permet en été d’offrir de la fraîcheur et de faire fuir les mouches. Un bâtiment réussi que les deux éleveurs comptent bien adapter de nouveau. Ils envisagent l’installation d’un plancher de paillage au-dessus du box central et la construction d’abris pour que les veaux puissent se cacher.

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