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Communication
Revenons à nos moutons

«Revenons à nos moutons», une opération séduction organisée place de la Victoire à Clermont-Ferrand par les Jeunes Agriculteurs Massif central. Un beau succès.

Place de la Victoire, à Clermont-Ferrand, le 17 avril. C'est samedi, le temps est magnifique et un petit enclos avec quelques brebis et leurs agneaux attire les passants. «L'ambiance est très agréable, se réjouit Emmanuel Volle, l'un des organisateurs de la manifestation "Revenons à nos moutons". Les gens sont assez surpris. Les enfants n'ont jamais vu, pour la plupart d'entre eux, tondre un mouton ! Les agneaux ont toujours autant de succès et tous les commentaires qui nous sont rapportés sur les grillades sont plutôt élogieux !» Ils sont une quinzaine d'éleveurs de la section ovine des Jeunes Agriculteurs Massif central pour ce qui apparaît quasiment comme une première : «Quand on vient en ville, en règle générale, c'est pour manifester», souligne comme un regret le jeune éleveur ovin de Salettes, près de Monastier-sur-Gazeille dans la Haute-Loire. «Et déplacer des animaux en ville n'est pas facile. Il ne faut rien salir.»

Pouvoir vivre de son travail

Leur message est clair : d'abord manger de l'agneau, ensuite manger de l'agneau français ! Marion Vedel est salariée agricole à Issoire, dans le Gaec familial : «Juste avant le congrès de la FNO, nous avons souhaité organiser un petit événement en ville pour communiquer avec les consommateurs, qui sont aussi des citoyens, sur notre métier, notre façon de vivre, sur les produits que nous leur offrons. Car consommer de l'agneau de nos productions, c'est d'abord se faire plaisir ; il n'est qu'à demander à ceux qui dégustent les brochettes pour en être convaincu. Ensuite, c'est nous permettre de vivre. Notre activité contribue à entretenir les paysages dans des zones reculées qui deviendraient désertiques si nous disparaissions. Mais aussi à préserver la biodiversité par le maintien des races locales, des races rustiques bien adaptées au climat et au relief de nos régions. Nous voulons montrer aux gens que la production ovine n'a rien d'industrielle ; c'est une petite production traditionnelle de qualité.» Le message, comme les brochettes, ont eu l'air de bien passer...

 

 

Sous le signe de la qualité et de la sécurité

Sollicitée par les Jeunes Agriculteurs Massif central, la Sicaba, Société d'intérêt coopératif agricole du Bourbonnais, assurait durant tout l'après-midi la promotion de l'agneau par la dégustation de brochettes.
«Nous sommes très présents dans les salons professionnels et les salons de bouche, explique Daniel Chemelle, président de la coopérative, éleveur d'agneaux Label rouge à Saint-Aubin-le Monial dans l'Allier. Et nos adhérents sont très impliqués dans ce type d'animation. Nos distributeurs, les artisans bouchers en particulier, ont besoin de cette implication des producteurs pour montrer à leurs clients l'origine des produits et qu'il n'y a pas d'intermédiaires. Car on maîtrise tout, de la production à la consommation, puisque l'abattoir de Bourbon-l'Archambault nous appartient.»

«Petite, mais très organisée»
La Sicaba a résolument opté pour la qualité. «Environ 80 % du volume que nous traitons sont en signes officiels de qualité, poursuit son président, avec deux tiers Label rouge et un tiers bio ! Les trois cents apporteurs de la coopérative sont tous engagés dans l'IGP, l'Identification géographique protégée ; chaque animal doit être né, élevé et abattu dans la zone de production qui correspond à l'Allier et les cantons limitrophes de la Nièvre et du Cher.» Sécuriser est aussi un maître mot de Sicaba : sécuriser le consommateur en ne cachant rien concernant le produit proposé ; sécuriser aussi la société en diversifiant au maximum les débouchés : «Aucun de nos mille clients, partout en France, ne dépasse 4 % de notre CA, explique Daniel Chemelle. Nous sommes l'une des plus petites coopératives, mais sans doute l'une des mieux organisées. Je ne vais pas vous dire le contraire...»

 

 

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