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Agriculture bio
Point sur l’agriculture bio dans le Puy-de-Dôme

A l'occasion de l'assemblée générale de Bio 63, Jean-Michel Cellier Courtil a fait le point sur cette association qu'il a contribué à créer, et dont il doit courant avril quitter la présidence.

L'association Bio 63 regroupe 70 % des agriculteurs bio du Puy-de-Dôme.
L'association Bio 63 regroupe 70 % des agriculteurs bio du Puy-de-Dôme.
© Auvergne Agricole
“Je le pense depuis un moment déjà : il est temps pour moi de passer la main. Depuis 2-3 ans on en parle au sein de l'association. Tout ceci devrait être effectif en avril." Jean-Michel Cellier Courtil avec une poignée d'agriculteurs "nous étions 25 au départ!" a conduit Bio 63 sur les fonds baptismaux. Treize ans après, cette association regroupe plus d'une centaine d'exploitants et une cinquantaine de membres associés (consommateurs, transformateurs…). Jean-Michel a décidé de laisser la présidence, "mais je reste membre actif de Bio 63 !"

L'évolution de l'agriculture bio
"La Bio a mené un grand travail de défrichage, et permis de créer des bases solides. Aujourd'hui une part des consommateurs (environ 43 %), fait appel à des produits bio. C'est une agriculture respectueuse de l'environnement, capable de faire vivre le producteur et sa ferme. Mais une condition est à mon avis nécessaire : être motivé". Jean-Michel Cellier Courtil explique savoir de quoi il parle : il a rejoint la Bio après avoir utilisé pendant quelque années les techniques traditionnelles. "Dans l'agriculture bio il s'agit de réfléchir ses pratiques, connaître les raisons pour lesquelles il est préférable de ne pas utiliser des produits de synthèse."

Recherche et développement
Après la partie statutaire, les participants à l'assemblée générale ont écouté des exposés sur la recherche et le développement en agriculture bio *. "Les agriculteurs bio ne sont pas contre le progrès apporté par la Recherche. Aujourd'hui nous tendons vers une démarche globale. Par exemple en blé, on veut obtenir des variétés
• correspondant au terrain local,
• ayant un certain rendement
• résistantes aux maladies,
• donnant une bonne farine.
Notre but ?
L'équilibre et non la productivité. L'agriculteur bio nourrit le sol pas la plante. Il cherche un rendement optimum, et tient compte de tous ces paramètres. En élevage c'est pareil."

La bio a un avenir
Le président de Bio 63 évoque les contraintes auxquelles doivent faire face les agriculteurs traditionnels, notamment au niveau de la conditionnalité des aides. "Les agriculteurs bio face à la nouvelle donne, au niveau environnemental par exemple, sont dans les clous. Mais nous aussi sommes soumis depuis de nombreuses années à de plus en plus de contraintes." Une des raisons qui peut être en décourage certains à se lancer dans l'agriculture bio. "Je râle un peu. J'espérais en effet qu'on soit plus nombreux aujourd'hui dans notre région. Mais je pense qu'une évolution va avoir lieu dans le bon sens. A un moment donné on a poussé les agriculteurs à produire. Maintenant c'est différent, les pratiques vont devoir changer. L'agriculture bio, c'est comme un poil à gratter (sourire), pour montrer que c'est possible d'y arriver."

Conférence animée par Anne Haegelin de Pôle Bio Massif central et Jean-Louis Mosnier de Bio Institut.



 

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