Aller au contenu principal

« Diester s’affiche dans les campagnes »
Le secret de l’Or Vert

PROLEA, filière française des huiles et protéines végétales a lancé depuis 2006 une campagne de communication nationale sur le biocarburant Diester®.

Au bord des routes de la Limagne, les banderoles rappellent au grand public le rôle indispensable de l’agriculture
L’objectif est de présenter les qualités de cette énergie renouvelable au grand public afin qu’il se l’approprie. Le Puy-de-Dôme participe à cette opération de communication avec l’UDSEA et Domagri. Les automobilistes peuvent observer depuis fin mai sur le bord des routes nationales et départementales des banderoles jaunes avec ce message : « Ici je cultive le tournesol (ou colza) Diester et je lutte contre l’effet de serre ». Les producteurs d’oléagineux sont fortement impliqués pour fournir les graines de tournesol et de colza pour élaborer le Diester.

Quel est l’intérêt du Diester® ?
La FOP* démontre le rôle essentiel des producteurs puisqu’ils fournissent la matière première du « diesel vert » dont la consommation permet de réduire les rejets de gaz à effet de serre tout en assurant une partie de notre indépendance énergétique.


Le monde agricole relève le challenge

Pour répondre aux agréments accordés par l’Etat dans le cadre du Plan biocarburants (objectifs d’incorporation de biocarburant fixés à 5,75 % en 2008, 7 % en 2010 et 10% en 2015), les producteurs d’oléagineux s’engagent sur une forte progression des cultures de colza et de tournesol énergétiques. En 2010, 1,6 million d’hectares d’oléagineux sera dédié au Diester pour respecter la progression des taux d’incorporation de biocarburant, soit la multiplication par 4 de la surface consacrée actuellement à cette production.
Que deviennent les cultures énergétiques du Puy-de-Dôme ?
Ces cultures sont réalisées dans le cadre des jachères industrielles et des dispositifs d’aides aux cultures énergétiques (ACE). Les récoltes sont triturées à l’usine de Lezoux, Auvergne Trituration. C’est un outil de transformation de proximité, la plus au centre de la France, les autres usines étant surtout situées près des côtes. Cette usine présente des avantages pour les producteurs puydomois : débouchés assurés, coûts de transport limités, etc.


Qui utilise le Diester® ?

- 100 % des véhicules diesel roulent au Diester car tous les distributeurs pétroliers proposent un gazole additivé de biocarburant Diester !
- Les flottes diesel dites « captives»: les collectivités, les organismes collecteurs et les entreprises disposant d’une cuve de stockage carburant pour leurs véhicules, peuvent bénéficier (sous conditions) d’une incorporation optimale de Diester dans le gazole à hauteur de 30 %.

Pour tout connaître du Diester®, rendez-vous sur www.prolea.com, rubrique les produits.

*Fédération des producteurs d’Oléagineux et de Protéagineux



Qu’est-ce que le biocarburant Diester®?
C’est un combustible liquide élaboré à partir des oléagineux. Les graines de colza et de tournesol sont pressées (trituration). L’huile récupérée est purifiée puis transformée par réaction avec un alcool pour obtenir le Diester. Il est incorporé dans les gazoles car ses propriétés quasi-identiques permettent de respecter davantage l’environnement.



Les grands atouts du Diester®

- Une alternative crédible au pétrole : nous gagnons en indépendance énergétique et nous économisons l’énergie fossile que constitue le pétrole.
- Une énergie française renouvelable : les réserves de pétrole ayant tendance à s’épuiser, le biocarburant Diester est quant à lui produit chaque année à partir de nouvelles récoltes d’oléagineux.
- Une lutte efficace contre l’effet de serre : une tonne de Diester consommée permet d’économiser le rejet dans l’atmosphère de 2,5 tonnes de CO2. En 2006, cette économie a été de plus d’1 million de tonnes. En 2010, près de 5 millions de tonnes de rejet de CO2 seront économisées grâce à l’emploi du Diester !
- Une facilité d’utilisation : tout véhicule diesel peut rouler avec du Diester mélangé au gazole. Aucun changement n’est nécessaire au niveau de sa motorisation jusqu’au taux d’incorporation de 30 %.
Un bilan énergétique largement positif : ce biocarburant restitue trois fois plus d’énergie que celle qui a été nécessaire pour le produire.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout L'Auvergne Agricole

Les plus lus

La FCO-8 s'avère inhabituellement virulente. Les éleveurs sont appelés à la vigilance.
FCO-8 : situation préoccupante au sud du Massif Central
Depuis début août, le Sud du Massif Central est concerné par des cas cliniques de Fièvre Catarrhale Ovine-sérotype 8 sur bovins…
David Chauve est éleveur dans le Puy-de-Dôme, installé avec son épouse en Gaec en production laitière.
David Chauve : « L’agriculture n’est pas un jeu. Les agriculteurs ne sont pas des pions »
Secrétaire général de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes, David Chauve estime que le Gouvernement doit cesser de mener en bateau les…
Groupe d'éleveurs adhérents à Cabriol63, lors de la visite du Gaec de la ferme de la Credogne à Puy-Guillaume.
Cabriol63 : ensemble, ils vont plus loin !
En 2021, un groupe d’éleveurs caprins et ovins lait puydômois fonde Cabriol63. Depuis, de nombreuses portes s’ouvrent, avec…
En raison d'une contamination bactériologique du réseau d'eau potable, la dizaine de producteurs de Chastreix a été contrainte de suspendre la transformation fromagère.
À Chastreix, les producteurs de Saint-nectaire forcés d'être à l'arrêt
Chastreix a connu la semaine dernière une contamination bactériologique de son eau potable suspendant sa consommation et la…
Gilles Vidal (en jaune) échangeant avec Fabrice Pannekoucke et Ludovic Walbaum sur l'adaptation de la filière auvergnate face aux enjeux environnementaux et économiques.
Vendanges catastrophiques dans le 63
Dans le Puy-de-Dôme, les vendanges s’annoncent « catastrophiques » selon Gilles Vidal, président du Syndicat de l’AOC Côtes d’…
Patrick Bénézit est éleveur dans le Cantal. Il préside depuis cette année la Fédération nationale bovine.
Pourquoi l'élevage n'est pas le problème mais la solution à bien des maux ?
Après une période marquée par des attaques répétées envers l’élevage y compris au niveau de l’Etat, Patrick Bénézit, président de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site de l'Auvergne Agricole
Consultez les revues de l'Auvergne Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Auvergne Agricole