Le Président du Sénat en visite dans le Puy-de-Dôme
En vue des élections sénatoriales qui auront lieu le 24 septembre prochain, Gérard Larcher, Président du Sénat, est venu à la rencontre des élus du Puy-de-Dôme.
En poste depuis le 1er octobre 2014, Gérard Larcher, Président du Sénat, s’est rendu dans le Puy-de-Dôme, en soutien à la liste de droite Les Républicains, menée par Jean-Marc Boyer, Maire de Laqueuille. L’occasion de rappeler et de défendre le rôle du Sénat, l’une des deux assemblées composant le Parlement.
Faire le point sur l’état du territoire
«J’ai le sentiment que cette élection sénatoriale est l’occasion de faire un point sur l’état du territoire après les réformes qui ont remodelé les collectivités territoriales, et aussi de mesurer au travers du suffrage universel l’état de ce que pensent nos concitoyens au quotidien», a introduit Gérard Larcher. Le Président du Sénat est venu à la rencontre des élus du département, maires et délégués sénatoriaux, afin de les entendre et de leur répondre. Il a pu constater une certaine inquiétude au sein des communes, notamment sur le devenir de la taxe d’habitation et de son éventuel remplaçant. «La commune reste le lieu du suffrage universel. Je vais faire la proposition de refondre une fiscalité locale qui ne rompt pas le lien entre le territoire, les citoyens, les conseils municipaux et départementaux. La voix de la ruralité, des petites villes et des villes moyennes n’arrive plus à se faire entendre. Je suis le président d’une assemblée qui doit faire en sorte que tout le territoire ait le sentiment d’être représenté», a-t-il souligné.
«Faire vivre nos communes»
Plus que jamais, Gérard Larcher a confirmé que le Sénat est le «balancier stabilisateur» de la République, selon une expression empruntée au Général de Gaulle. «On est toujours au Sénat pour essayer de trouver des solutions, pour faire vivre nos communes dans un pays qui ne va pas très bien. Il y a deux fois moins de médecins per capita entre mon département et un département comme celui-ci. La question de la fracture médicale et numérique est primordiale aujourd’hui».
Depuis l’instauration de la Vème République en 1958, le département du Puy-de-Dôme n’a compté qu’un sénateur du parti Les Républicains, Jean-Marc Juilhard. D’où l’importance pour le Président du Sénat de rappeler qu’il est «venu soutenir que ce département ait un, voire deux ou trois sénateurs qui soient dans la majorité sénatoriale, et que le Puy-de-Dôme soit représenté».
Comment ça marche ?
Le Sénat est le représentant des collectivités de métropole et d'outre-mer, et des Français établis hors de France. Les 348 sénateurs sont élus au suffrage universel indirect par environ
162 000 grands électeurs (délégués des conseils municipaux qui représentent 95%, députés, conseillers régionaux, conseillers généraux). Ils sont élus pour un mandat de 6 ans, dans une circonscription qui est le département ou la collectivité d’outre-mer.
Chaque renouvellement permet d'élire environ la moitié des sénateurs répartis en deux séries. La série 1 qui comporte 170 sièges sera renouvelée lors des élections de septembre 2017, les 178 de la série 2 ont été renouvelés en 2014.
Et pour le Puy-de-Dôme ?
Trois sièges sont à pourvoir par un collège de 1 771 grands électeurs. Le dépôt de candidatures se déroule à la préfecture du Puy-de-Dôme, où les listes des candidats sont accueillies en continu au bureau des élections, 4ème étage, 1 rue d’Assas à Clermont-Fd, jusqu’au jeudi 7 septembre 16h.