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Le Parc des Volcans d’Auvergne, ensemblier, valorisant et médiateur

Le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne se veut au service des agriculteurs, autour de trois axes : la technique pastorale, les produits, et les spécificités locales.

Au pied de la Chaîne des Puys, les aubracs broutent l’herbe verdoyante, pour le maintien des paysages et le plus grand bonheur des visiteurs.
Au pied de la Chaîne des Puys, les aubracs broutent l’herbe verdoyante, pour le maintien des paysages et le plus grand bonheur des visiteurs.
© Karen Maruel

Des monts, des volcans, des paysages verdoyants… Le territoire du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne est largement dominé par les surfaces agricoles. Sur les 400 000 hectares du Parc, 230 000 sont classés en surface agricole utile (SAU), composés à 95% d’herbe. C’est la particularité de ce territoire de montagne.

 

Maintenir le pastoralisme, garant de la biodiversité

«Notre rôle est d’accompagner les éleveurs sur le maintien du pastoralisme, garant de la biodiversité», explique Christine Montoloy, responsable gestion Chaîne des Puys. Et pour mener à bien cette mission, le département octroie des aides pour les travaux des estives collectives jusqu’à 70%, comme pour l’estive de Manson. Ce projet a aussi bénéficié d’un financement spécifique accordé par la fondation Chaîne des Puys - faille de Limagne à hauteur de 20%.

Au sein du Parc des Volcans d’Auvergne, cohabitent agriculteurs, bovins, ovins, et visiteurs. Et pour que tout se déroule sans encombre, le Parc communique sur la marche à suivre. «Il est important de respecter les règles si l’on veut que les agriculteurs se maintiennent sur le territoire, nous devons sensibiliser le grand public au respect des animaux. En cas de rencontre avec un troupeau, il faut le contourner et non le traverser, ou tenir les chiens en laisse. On n’imagine pas le stress que cela peut causer au troupeau. On ne veut pas enlever de la liberté aux visiteurs, mais si l’on veut que tout le monde s’y retrouve, il faut un respect mutuel», insiste Christine Montoloy. Un sujet primordial aux multiples enjeux : économique avec le maintien de l’activité et l’autonomie fourragère ; environnemental grâce à une moindre utilisation des intrants et des paysages sauvegardés ; et touristique.

Sauvegarder les spécificités de notre agriculture

Le Puy-de-Dôme, berceau de la race bovine ferrandaise… Le Parc des Volcans d’Auvergne est attaché au maintien de nos spécificités locales. «Par un accompagnement de la race, nous assurons la préservation d’une agriculture spécifique et de qualité, au savoir-faire si particulier. C’est une espèce de vaches adaptée au territoire, qui valorise notre ressource première : l’herbe. Le but de cet accompagnement est de passer d’une étape de sauvegarde à une étape de relance de la race. On veut continuer à développer les troupeaux en conservant une variabilité génétique», ambitionne Andréa Cassagnes, chargée de mission agricole. Communication sur la race, réflexion sur le cahier des charges, les débouchés… Le pari semble tenu, le nombre de ferrandaises est passé de 198 en 1990 à 2 500 en 2017 sur le territoire national. Sur la terre des volcans, 40 exploitations sont recensées en ferrandaise (111 dans le Puy-de-Dôme), pour un total de 500 bovins.

La marque Valeurs Parc, au service des productions

Instaurée en 1998 au Parc des Volcans d’Auvergne, la marque Valeurs Parc garantit des productions agricoles de qualité. Elle concerne à ce jour cinq produits (viande salers, miel et produits de la ruche, gentiane, pâtisseries traditionnelles, fromages et produits laitiers) et une filière (pierre volcanique). Ce sont quelque 30 producteurs et artisans aujour-d’hui engagés dans la démarche, mais le Parc voit plus grand : «c’est un super outil de valorisation et de distinction des producteurs du territoire, on tient beaucoup au collectif car on est plus forts, on aimerait que d’autres rejoignent le réseau», avoue Andréa Cassagnes. Dimension humaine, préservation de l’environnement, lien avec le territoire, la marque prône ces trois valeurs pour assurer une plus-value aux producteurs.

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