Aller au contenu principal

L’AOP Saint nectaire, une valeur sûre

Véritable plus-value pour le produit, l’AOP Saint nectaire séduit chaque année son lot d’agriculteurs. Témoignage de deux GAEC qui ont fait le choix de la transformation.

Tous les adhérents de la filière s’accordent, l’AOP Saint nectaire reste aujour-d’hui une valeur sûre. Et ce n’est pas le GAEC de Lambres sur la commune de Saint nectaire, ni le GAEC de la Griffe à Anglards qui diront le contraire. Rencontre avec de jeunes agriculteurs passionnés par la transformation.

 

Maîtriser toute la chaîne de production

A Saint-Nectaire, Thierry Massoulier, Thierry Boilot et Thibault Guittard sont associés au sein du GAEC de Lambres. Pour tous les trois, faire du Saint nectaire est apparu comme une évidence. «J’avais toujours gardé dans un coin de ma tête l’idée de transformer. Il me manquait quelque chose, j’avais la sensation d’avoir un produit qui ne m’appartenait pas. Il manquait un maillon à la chaine. L’idée est de valoriser le travail par un produit fini», explique Thierry Massoulier. Sur la commune d’Anglards, même constat : « dès le départ nous avons eu l’idée de faire du saint-nectaire, car il donne une bonne valorisation du produit par rapport au lait. Nous n’avons pas eu peur de la quantité de travail», confirme Ju-lien Bapt. Au-delà de la transformation du produit, c’est aussi le prix du produit fini que les agriculteurs peuvent fixer, ce qui n’est pas le cas des producteurs de lait. «On maîtrise comment on produit, à quel prix et à qui on le vend », insiste Thierry Massoulier.

 

Adapter l’exploitation à la transformation

Fabriquer du Saint nectaire implique quelques changements matériels au sein des exploitations. « Thierry Vernaire avait déjà un bâtiment récent, de 2003. La fromagerie est neuve et très fonctionnelle », raconte Julien Bapt. Au GAEC de Lambres, l’investissement dans un laboratoire flambant neuf a également été un passage obligé : « nous avons décidé de respecter une marche en avant, il est tout en longueur. Au total 290 000 euros de travaux, c’est un cout mais nous avons fait le choix d’être équipé avec un matériel neuf et de qualité ». Pour les démarches administratives, le travail d’équipe est un atout indéniable. C’est sans compter sur l’aide apportée par les techniciens du syndicat et du CFPPA : « nous avons la chance d’avoir une filière bien organisée avec des gens compétents, qui ont su nous guider et répondre à toutes nos questions », soulignent les associés du GAEC de Lambres. Avant l’installation, chacun a dû suivre des formations. Julien Bapt « gère la traite des vaches, j’ai assisté à une formation sur la qualité du lait. Thierry s’occupe plutôt de la fabrication des fromages, il a donc suivi une formation sur les règles d’hygiène ».

 

Des exigences gages de qualité

Les producteurs sont unanimes, le cahier des charges de l’AOP est un gage incontesté de la qualité du produit. « Notre objectif est de faire de la qualité et pas de la quantité. Si on veut un produit reconnu il faut rentrer dans la filière et s’y plier, il faut vraiment que ce soit un choix », confie Thierry Massoulier. Malgré la lourdeur des contrôles sanitaires, ils sont indispensables et largement justifiés puisqu’ils permettent

d’améliorer sans cesse la qualité du produit. Julien Bapt l’affirme, « il n’est pas difficile de faire du Saint nectaire et de se mettre au pli, c’est un état d’esprit de travailler en sec par rapport aux bactéries». Le saint nectaire est un produit reconnu, véritable garantie pour les français et les visiteurs de notre beau pays.

Le GAEC de Lambres recrute !

Passionné d’agriculture ? Le GAEC recherche un salarié polyvalent, voire un futur associé, homme ou femme pour la fabrication des fromages

Les plus lus

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

De gauche à droite : Anthony Fayolle (SG) et Nicolas Merle (Président).
Un nouveau duo à la tête de la FDSEA de Haute-Loire

Jeudi 3 avril, le nouveau conseil d'administration de la FDSEA de Haute-Loire a élu président, secrétaire général ainsi que…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière