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Natura 2000
La profession agricole réussit à se faire entendre !

La persévérance du réseau de l’UDSEA et de la Chambre d’agriculture a payé !

Selon le souhait de la profession agricole, le sous-préfet d’Issoire avait demandé, en février dernier, une consultation sur le nouveau périmètre du site «Vallées et Côteaux Xérothermiques des Couzes et des Limagnes» avant de le soumettre à validation auprès du comité de pilotage. Après une vaste campagne d’information sur le terrain, il s’est avéré que la majorité des exploitants agricoles se sont déclarés défavorables à leur inclusion dans le nouveau périmètre. Le comité a validé les modifications demandées. Les contraintes sur la gestion des habitats et des espèces n’ont pas recueilli l’adhésion des agriculteurs, même si l’on sait qu’une partie de ces contraintes sont acceptées volontairement dans le cadre du programme MAE(1) (voir ci-dessous).
Ce programme sera proposé aux agriculteurs dès janvier 2008. Ceux qui ont contractualisé des mesures CAD(2) qui s’arrêtent aujourd’hui sont face à un problème financier ! Ces derniers, s’ils poursuivent leur engagement dans des pratiques contraignantes, ne seront pas dédommagés entre deux contrats. Si le problème des périmètres modifiés a été réglé sur ce site, il reste encore 27 sites où il faut rester très vigilants. Comme le signifie Gilles Brugère, responsable professionnel de la Chambre d’Agriculture, au sous-préfet : «La concertation doit se faire assez tôt avec les opérateurs. Nous ne devons pas être contraints de travailler dans un état d’urgence qui ne suscite qu’incompréhension et méfiance».

(1)-Mesures Agro-Environnementales
(2)- Contrat d’Agriculture Durable


Zoom sur... : Les MAE
Ce sont des contrats d’une durée de 5 ans assis sur des pratiques culturales adaptées au type de milieu (valables aussi pour les côteaux thermophiles de Limagne Nord).
1. Sur les pacages de côteaux non mécanisables et les marais salés : au socle PHAE2, (gestion extensive : 76 euros/ha/ an), s’ajoutent l’enregistrement des pratiques (17 euros /ha/an), l’absence de fertilisation (135 euros /ha/an), la pression de pâturage (0,3 à 1,2UGB/ha /365 j ; 33 euros /ha/an)
2. En cas d’embroussaillement important de la parcelle, sont indemnisés l’enregistrement des pratiques (17 euros /ha/ an), la gestion pastorale (35 euros /ha/an) et l’ouverture d’un milieu en déprise (187 E/ha /an).
3. Sur les prairies fauchées : au socle PHAE2 (76 euros /ha/an), s’ajoute le maintien de la richesse floristique (52 euros /ha/an). Sans la PHAE2, l’aide sera uniquement de 89 E/ha/an.
4. Sur les haies : l’entretien des haies est financé à 0,86 euros / ml/an.

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