La gestion de l’eau, une priorité
Jeudi 5 janvier, les membres de la section ont redéfini les axes de travail pour 2017.
nombreux.
Parmi les sujets qui ne font pas débat : l’eau et sa gestion efficace, conditions sine qua non pour maintenir l’agriculture départementale et notamment en Limagne. Aujourd’hui, il n’est plus à prouver qu’elle est la meilleure assurance récolte face au changement climatique qui malmène chaque année les cultures. Et ça n’ira pas en s’arrangeant. C’est plus que les trésoreries ne peuvent supporter. Les terres de Limagne ont beau être d’une qualité remarquable, les exploitants doivent pouvoir les valoriser via l’irrigation et l’aménagement foncier. Du projet agricole départemental pour les productions végétales de la FNSEA 63 ressort principalement une priorité : conforter le modèle agricole départemental. Face aux distorsions de concurrence intra territoriales du fait du positionnement géographique du département éloigné des ports maritimes, et à la volatilité des cours mondiaux, les producteurs doivent valoriser au mieux leur outil de production. « La Limagne est en danger» prévient Philippe Aymard, « On doit se reprendre en main » rajoute Dominique Deplat, tous deux membres de la section. Des solutions existent, pour autant les volontés politiques n’y sont pas. Les syndicalistes s’insurgent face aux dépenses publiques «gas-pillées» pour réparer les conséquences des dernières inondations de 2016 alors que ces fonds pourraient être utilisés dans des solutions préventives telles que le stockage d’eau en période hivernale. Mieux vaut prévenir que guérir ne s’applique visiblement pas en gestion de fonds publics. Les pouvoirs publics doivent se pencher sur de véritables solutions efficaces en termes d’assurance revenu et aménager la fiscalité pour qu’elle soit réactive et modulable. Parmi les autres sujets évoqués, la section souhaite préparer une formation en lien avec les changements induits par la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) et ce afin que les responsables agricoles locaux soient au fait des enjeux territoriaux.