Aller au contenu principal

TECHNOLOGIE
La géolocalisation suit les vaches à la trace

Le système de géolocalisation, installé au Gaec des Vareilles à Saint-Just (63), permet de compléter le suivi numérique des animaux par les robots et de retrouver facilement et rapidement une vache dans le bâtiment.

Dix bornes de géolocalisation couvrent le bâtiment d’élevage pour donner la position de chaque animal sur l’écran de l’ordinateur ou du téléphone.

Au Gaec des Vareilles, le confort des animaux et la technicité sont placés à égalité. Après avoir équipé leur stabulation de trois robots de traite, les associés viennent d'acquérir un système de géolocalisation. Grâce aux émetteurs des colliers pour le fonctionnement des robots, chacune des 150 vaches de l'élevage est suivie à la trace dans le bâtiment. Seuls deux élevages en sont équipés sur le territoire métropolitain.

Trouver un individu parmi d'autres

En 2013, Monique et Serge Roiron et leur associé, Benjamin Cayre, ont construit une nouvelle stabulation équipée de 150 logettes et deux robots. Dès lors, ils ne lésinent pas sur le confort de leurs animaux mais aussi sur le leur. Ils s'équipent d'un robot repousse fourrage ainsi que d'un troisième robot de traite. " Au départ, nous avions seulement deux robots mais le temps d'attente avant la traite était trop long pour les vaches. De 2,4 traites/jour/vache en moyenne, nous sommes passés à 3 traites/jour/vache. C'est bien plus confortable pour elles" explique Benjamin Cayre. Des efforts récompensés dernièrement par l'obtention de la première place dans la Top Liste "rouge et brune en traite robotisée" du magazine national PLM (Production Laitière Moderne).
Le Gaec des Vareilles ne s'arrête pas là. Il y a moins d'un an, les éleveurs ont installé un système de géolocalisation dans leur bâtiment, le deuxième du genre en France. Grâce à une dizaine de bornes réparties sur les 2 000 m2 de la stabulation autour de l'aire de vie des vaches (aire d'exercice, logettes...) et aux émetteurs des colliers pour le fonctionnement des robots, chaque animal est suivi à la trace. "Les bornes sont installées au plafond (elles ressemblent à des soucoupes rouges) et par triangulation, elles indiquent la position précise d'une vache." Le signal est ensuite envoyé par le réseau wifi à un disque dur qui rebascule l'information sur l'ordinateur ou le téléphone de l'éleveur. Sur ce dernier, Benjamin et ses associés ont une carte précise de la stabulation sur laquelle la position de chaque vache est indiquée en temps réel. " La précision est très fine. C'est à la logette près !"

Les interventions deviennent plus rapides

Hormis l'aspect ludique, la géolocalisation a surtout des avantages techniques non négligeables. " Les données sont à corréler avec celles des robots. Lorsqu'une vache est malade, nous recevons une alerte. À partir de son numéro et de la géolocalisation, nous pouvons la retrouver dans le bâtiment. Cela fonctionne également pour les vaches en chaleur. Lorsque l'inséminateur arrive, nous retrouvons l'animal tout de suite, sans avoir besoin de parcourir tout le troupeau" témoigne Benjamin Cayre. Le gain de temps pour l'éleveur est donc considérable surtout dans "un troupeau de 150 vaches".
Ce système améliore également le suivi sanitaire individuel des animaux. "Comme nous n'avons plus à chercher, nous intervenons beaucoup plus vite et sans hésitation."  Bien sûr comme tout équipement, celui-ci a un coût. Le Gaec des Vareilles a déboursé 18 000€ pour la géolocalisation mais elle leur permet un vrai gain de temps.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout L'Auvergne Agricole

Les plus lus

Une promenade de 8 km aux côtés des brebis était organisée pour sensibiliser le grand public aux intérêts du pastoralisme.
La Ferme de Sarliève crée du lien grâce à ses brebis
Dimanche 14 mai, la ferme de Sarliève organisait une transhumance citoyenne et inaugurait ses tunnels dédiés au stockage et à…
Christine Valentin et Patrick Bénézit, respectivement président du Sidam et de la Copamac, qui regroupent les organisations agricoles du grand Massif central.
Une feuille de route pour que l’élevage dure
Quel élevage à l’horizon 2040 ? En quoi les modèles du Massif central sont-ils par nature durables ? Les professionnels agricoles…
"Trop c'est trop !"
La profession départementale réagit aux déclarations de la Cour des Comptes sur l'élevage bovins.  
Les filles de Bonnefont : une équipe de championnes !
Les filles de Bonnefont sont championnes de France !
Supporteurs et visiteurs ont participé en nombre au championnat de France de rugby des lycées agricoles du 11 au 13 mai. Un…
Claude Font, Richard Randanne et Michèle Boudoin lors de la réunion.
Pour Claude Font, « le plan loup est un échec »
Le mercredi 17 mai avait lieu une réunion d’informations sur la prédation dans le Puy-de-Dôme et au-delà, animée par la direction…
Homme tenant un fromage
Lait cru, la potion magique de l'immunité ?
Dans le viseur de l'ANSES qui ne recommande pas sa consommation aux enfants de moins de 5 ans, le lait cru cache pourtant un…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site de l'Auvergne Agricole
Consultez les revues de l'Auvergne Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Auvergne Agricole