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Coopérative
La Cuma des Prés se tourne vers l’avenir

La Cuma des Prés à Moureuille compte une vingtaine d'adhérents qui ont accès à du matériel performant grâce à la collectivité.  

La journée de démonstration de matériel à Moureuille, le 20 avril, a attiré une trentaine de visiteurs.

L'inflation actuelle des matières premières légitime plus que jamais l'organisation et les valeurs portées par les Cuma. À la Cuma des Prés à Moureuille, la vingtaine d'adhérents n'a pas attendu une crise d'une telle ampleur pour pérenniser et développer leur outil. Depuis plusieurs décennies maintenant, ils acquièrent ensemble divers matériels allant de la simple remorque au tracteur en passant par la presse jusqu'à peut-être prochainement une ramasseuse à pierre. Ensemble ou avec d'autres Cuma voisines, dans ce petit coin des Combrailles, l'achat de matériel se fait à plusieurs.

Les Cuma se renforcent

Comme bon nombre de coopératives, l'histoire de la Cuma des Prés a commencé avec "une poignée d'agriculteurs (...) pour acheter un tracteur, une presse et une remorque" explique Julien Fournival, président. Ils sont désormais plus d'une vingtaine d'adhérents et la Cuma rayonne sur cinq communes des alentours de Moureuille. Le matériel de travail du sol (déchaumeur) et de culture (semoir, épandeur d'engrais, bennes...) sont privilégiés dans ce coin de territoire où l'élevage est dominant. "Nous sommes tous éleveurs et les céréales occupent peu de nos surfaces. Acheter ce matériel individuellement n'a aucun sens."
Les agriculteurs du secteur l'ont d'ailleurs bien compris à tel point que la Cuma est obligée de refuser de nouveaux adhérents. "Nous ne voulons pas avoir une coopérative avec 30 ou 40 adhérents et autant de matériels ! Nous voulons garder notre taille pour optimiser le déplacement du matériel, son usage et surtout conserver notre organisation."

Un projet de ramasseuse à pierre en inter-Cuma

Ce qui n'empêche pas la Cuma des Prés de se tourner vers l'avenir. Elle prévoit prochainement plusieurs investissements et notamment une ramasseuse à pierre. C'est d'ailleurs l'envie de voir fonctionner cette machine qui est à l'origine de la journée de démonstrations de matériels du 20 avril dernier, en partenariat avec la FD Cuma (dans le cadre du dispositif national d'accompagnement des Cuma). L'outil présenté ce jour-là, coûte entre 80 000€ et 90 000€. "Nous avons une grosse problématique de pierres dans notre secteur qui complexifie la conduite des céréales. On réfléchit à investir dans ce matériel avec une autre Cuma pour répondre aux demandes de nos adhérents."
Le coût du matériel et les incertitudes actuelles pourraient être un frein à l'investissement. Pourtant, "les Cuma continuent de renouveler ou d’acheter du matériel parce qu'il faut bien avancer" souligne Julien Fournival. Elles peuvent compter sur le soutien  des fonds FEADER ainsi que de la Région. "Sur un tel outil, les Cuma peuvent bénéficier de 45% de subvention de base, plus 5% s'il y a des jeunes agriculteurs et encore 5% supplémentaires si l'investissement est réalisé en inter-cuma" détaille Noémie Chambefort, animatrice de la FD Cuma du Puy-de-Dôme.

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