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Sommet  de  l’élevage
La coopération se scelle entre la France et la Mongolie

Les représentants de la Mongolie sont repartis satisfaits de leur visite du Sommet de l’élevage avec en poche quelques accords de collaboration et de coopération à concrétiser.

Sous la yourte installée au Sommet, Marc Fesneau et le ministre de l’agriculture Mongole ont signé un accord de coopération.

Véritable carrefour d’affaires, le Sommet de l’élevage a rempli une nouvelle fois sa mission à l’occasion de sa dernière édition. En témoigne les nombreuses délégations étrangères venues échanger, découvrir et sceller des accords commerciaux avec des entreprises françaises. Parmi ces pays, la Mongolie, invitée d’honneur du Sommet.
Une délégation composée d’une quarantaine de représentants du gouvernement et d’entrepreneurs mongols - conduite par Khayangaa Bolorchuluun, ministre en charge de l’agriculture, a arpenté le salon, visité des élevages alentours et rencontré élus et professionnels. Un timing serré qui a démarré la veille de l’ouverture du Sommet avec une découverte de l’Agrapole de Lyon, lieu qui réunit différents métiers et compétences permettant d’impulser et d’accompagner le développement régional de l’agriculture et de l’agroalimentaire dans tous ses aspects.
S’en est suivi le 4 octobre, à l’occasion de la venue du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, la signature d’un accord de coopération franco-mongol sur les sujets agricoles et agroalimentaires. Cet accord vient conforter les actions de coopération déjà mises en œuvre ces dernières années et portant notamment sur les bonnes pratiques d’élevage, le développement de races améliorées adaptées aux conditions climatiques mongoles, le développement des indications géographiques (IG) ou encore le pastoralisme.

Des collaborations naissantes

Attirée par l’élevage aubrac, la délégation mongole a profité du Sommet pour s’entretenir avec Yves Chassany, président de la race, sur les qualités et l’adaptabilité de ces animaux au territoire mongol ; à savoir : une race d’altitude, robuste, habituée au froid, capable de parcourir de longues distances pour s’alimenter et « pouvant être utilisée en croisement pour enrichir vos races locales » précisait le président Chassany. Cet échange a donné lieu à la signature d’un accord de collaboration entre le syndicat de race et la Mongolie.
Autre occasion, autre accord : celui engagé par des éleveurs-entrepreneurs mongols avec l’organisme de sélection ovine Geode, avec lequel la Mongolie a déjà commencé à travailler. Cette fois-ci la collaboration porte sur l’importation de semences et/ou d’animaux sur pieds de la race blanche du Massif-central avec à la clef de nombreuses questions sur la logistique de transport. Découverte également de la race Limousine et de ses aptitudes à évoluer dans la steppe mongole. Pour Marc Gambarotto, directeur du pôle de Lanaud, « la Limousine a une grande capacité d’adaptation. Présente dans 80 pays, elle a aussi sa place en Mongolie. Elle est appréciée pour ses facilités de vêlage, pour sa carcasse avec un maximum de viande et sa capacité à être élevée à l’herbe essentiellement ».
A l’occasion d’une visite de la délégation mongole sur le campus de VetAgro Sup, des pistes de coopérations ont également été évoquées sur, notamment, un accompagnement sur la rénovation de leur cursus de formation vétérinaire, sur des échanges avec des chercheurs vétérinaires et des ingénieurs agronomes, et sur l’accueil de résidents mongols dans les cliniques.

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