Aller au contenu principal

Eleveur ovin aujourd'hui, un créneau à saisir

Promotion de la production ovine, le 3 mars, avec les élèves de Bac Pro de Rochefort-Montagne et Gelles ainsi que le 8 mars avec les BTS ACSE de Marmilhat.

Sur l'exploitation de Richard Randanne, à droite sur la photo.
Sur l'exploitation de Richard Randanne, à droite sur la photo.
© Hélèna Nowakowski

Une quinzaine d'élèves de bac pro s'esr rendue chez Richard Randanne à Vernines et une classe de BTS ACSE a visité l'exploitation de Yoan Thomas à Chanonat. Ces journées d'information permettent de sensibiliser les élèves à la production ovine trop souvent laissée de côté de par sa mauvaise réputation. Pourtant, les professionnels s'impliquent pour tordre le cou à ce discrédit dont elle est trop souvent victime à tort. Les choses ont beaucoup évolué depuis quelques années. La tendance est à la professionnalisation et aux troupes ovines de taille conséquente. Les éleveurs sont de plus en plus performants grâce à une gestion rigoureuse et technique de leur troupeau. Rien n'est laissé au hasard que ce soit pour gérer l'alimentation, la lutte, la mise à l'herbe, le sanitaire. C'est à cette condition que les résultats sont au rendez-vous. De plus, bénéficiant de soutiens Pac revus à la hausse, de cours plutôt favorables et d'une filière bien organisée, l'élevage ovin est sorti du marasme. Pour autant, Richard Randanne, Président de la FDO du Puy-de-Dôme, répète qu'il faut rester vigilant et investir pour que cela perdure. C'est là même le travail syndical et de filière.

La FDO s'investit donc, accompagnée par la Chambre d'agriculture et par les groupements de producteurs, pour faire la promotion de la production. Les élèves ont malheureusement encore du mal à se projeter dans cet élevage ; d'où l'absolue nécessité de revenir tous les ans leur en parler et surtout leur montrer des exploitations vivables et viables. Les professionnels sont catégoriques, aujourd'hui élever des brebis est rentable, que ce soit en unique production ou en diversification. Avoir une troupe en plus d'une production principale permet de diluer la prise de risque et d'assurer un revenu non négligeable en période difficile. C'est un travail de longue haleine mais les éleveurs sont conscients que c'est en montrant la réalité et en ouvrant le débat avec les exploitants de demain qu'on pourra renouveler les installations.

Les plus lus

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière