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Bio
Auvergne Rhône-Alpes, troisième région française en agriculture biologique

Avec 6581 exploitations en agriculture biologique, soit + 12,3 % en 1 an, Auvergne-Rhône-Alpes se positionne en troisième place des régions françaises en agriculture bio. Zoom sur un développement dynamique.

 

Légumes bio
Le réseau des Chambres d’agriculture, acteur de la bio, s’implique dans le développement d’une agriculture biologique rentable et créatrice d’emlois.
© Adobe Stock

Marquée par un relief montagneux et difficile, l’activité agricole en AuRA est majoritairement tournée vers l’élevage. Mais les filières végétales sont également bien présentes avec la vigne, les légumes, les grandes cultures, les semences et les fruits, sans oublier des productions très spécialisées comme la lentille, les noix, les PPAM.
Pour valoriser ces productions, les agriculteurs de la Région ont choisi la voie des produits de qualité avec 28 % d’exploitations agricoles engagées dans un signe ou une démarche de qualité, sans compter l’agriculture biologique. La région dénombre ainsi 77 AOP (Appellation d’Origine Protégée) et 59 IGP (Indication Géographique Protégée). La grande diversité des productions de la région est représentée également au sein de l’agriculture biologique ; et Auvergne-Rhône-Alpes est au 3ème rang français pour ce signe de qualité.

Profil des fermes bio régionales

Les surfaces agricoles des exploitations bio sont plus petites en AuRA, la moyenne se situe à 43 ha pour les fermes biologiques et en conversion et à 54 ha pour l’ensemble des fermes. 3 exploitations bio ou en conversion sur 4 sont certifiées bio pour l’ensemble de leurs productions et 1 exploitation sur 4 est mixte : une partie de sa production  est  en  agriculture  conventionnelle,  pour  des  raisons  techniques  ou  de  débouchés  spécifiques.  Il peut  s’agir  par  exemple  d’arboriculture,  selon  les  espèces  et  les  variétés,  de  grandes cultures ou encore d’ovins ou de bovins allaitants. Enfin, un tiers des exploitations bio a une activité de transformation des  produits  dans  une  recherche de valorisation et 56  %  des  fermes  bio  pratiquent  la  vente directe, principalement à la ferme et sur les marchés, mais aussi dans les points de  vente  collectifs  et  les  systèmes  de  paniers. La  vente  directe  est  souvent  complémentaire d’autres circuits de commercialisation.  Sur une  même  exploitation, ce n’est pas toujours le débouché majoritaire. Les consommateurs et les producteurs apprécient  la  proximité,  les uns pour être rassurés sur la provenance et la qualité de leur alimentation, les autres pour valoriser leurs métiers. La  vente  directe  permet  ainsi une  valorisation  économique  intéressante  des  produits, pour les fermes bio, qui ont des  coûts  de  production  plus  élevés.

Les nouvelles fermes bio

Le développement de l’agriculture biologique depuis ces trois dernières années en Auvergne Rhône-Alpes concerne toutes les productions. Les agriculteurs sont en effet de plus en plus nombreux à faire le choix de ce mode de production.
En   2016,   de   nombreux   engagements  bio  en  bovins  lait  ont  été  constatés,  puis  un  peu  moins  de  conversions en 2017 et 2018. En 2016 et 2017, une dynamique de conversion  est  aussi  observée  en  élevage bovins viande. De leurs côtés, les productions en grandes  cultures bio connaissent une accélération  en 2018 avec une dynamique de conversion en 2016 et 2017. En   maraîchage, fruits  et  viticulture, la  dynamique  d’installation s’amplifie en  2017 et 2018 en bio. Ces tendances régionales sont similaires au niveau national.
Parmi les producteurs qui ont choisi l’agriculture biologique ces trois dernières années, 50% se sont installés directement en bio et 50% ont réalisé une conversion.
L’accès  au  foncier  étant difficile dans  la  région, les  installations en bio se font  sur  des  surfaces   relativement   petites : 20 ha en moyenne pour les nouveaux installés et 72 ha pour les reconversions.De  plus,  les  installations  en  bio  sont  fréquentes  chez  des  maraîchers, des producteurs cueilleurs de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) ou  de  petits  fruits,  ou  encore  chez  des  apiculteurs,  sur  parfois  moins  de  1  ha.
Les  conversions  à  l’AB,  quant  à  elles,  sont  observées    dans    des    exploitations  de  taille  variable  mais  souvent  dans  des  systèmes  de polyculture-élevage, de  plus grande taille.

(Sources : Mémentos de la statistique agricole 2018 et 2019, Agreste Auvergne-Rhône-Alpe, Agence bio/OC 2018 )

 

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