2018, nouveau verdict pour la Chaîne des Puys-Faille de Limagne
Le Conseil départemental du Puy-de-Dôme a présenté la semaine dernière l'acte III de la candidature de la Chaîne des Puys-Faille de Limagne au patrimoine mondial de l'humanité.
C’est avec le soutien de Laurent Stéfanini, Am-bassadeur délégué permanent de la France auprès de l'Unesco, que le Conseil départemental du Puy de Dôme ouvre une nouvelle page dans le dossier de candidature de la Chaîne des puys au patrimoine mondial de l'humanité. Retoquée en juillet dernier à Istanbul en Turquie par le Comité du patrimoine mondial, la candidature du Puy de Dôme sera à nouveau examinée en juillet 2018. Le département dispose alors de quelques mois pour apporter les expertises complémentaires prouvant "la valeur universelle exceptionnelle". «C’est un dossier complexe, explique l’ambassadeur, car la valeur universelle de ce dossier porte sur la géologie d’un site et non sur du patrimoine bâti. La démarche est donc peu commune ! » Laurent Stéfanini reste néanmoins «confiant » sur l’issue du dossier. Une confiance bien évidement partagée par le président du Département, Jean Yves Gouttebel et le vice-président en charge des grands projets, Eric Gold dont la mission de ces prochains mois est «de favoriser les échanges entre porteurs de projets et experts techniques pour déboucher sur un dossier complet et recevable en 2017 ». L’Unesco a demandé en effet que la candidature soit réexaminée en collaboration avec l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) pour préciser les choses.
Dossier rassembleur
« S’il est un dossier qui rassemble au sein de l’assemblée départementale c’est bien celui-ci ! Le consensus politique est total sur la démarche Unesco » explique Jean-Marc Boyer, conseiller départemental LR du canton d'Orcines et président du Parc Régional des volcans d’Auvergne. Parmi les entreprises, les associations, collectivité et universités qui soutiennent le projet, le Parc des volcans d’Auvergne fait figure de « partenaire privilégié ». « Le Parc a en charge le plan de gestion, la conception, l’entretien et les aménagements réalisés en complément du dossier » indique Jean-Marc Boyer. Tous les ingrédients semblent donc réunis pour faire aboutir le dossier puydômois. «On y croit ! » clame Jean-Yves Gouttebel comme pour conjurer le sort. Verdict en juillet 2018…